CES ANIMAUX
qui ont marqué l'Histoire
(par A. Antoine de Saint-Gervais)
 
Édition entièrement recomposée du recueil d'A. Antoine de Saint-Gervais paru en 1835, cet ouvrage fourmille de piquantes anecdotes évoquant des particularités suffisamment remarquables de la gent animale pour avoir été consignées par des historiens dignes de foi. Au menu de ces quelque 200 pages ?
 
De l'amusement, avec cet âne musicophile qui jamais ne manquait d'assister aux concerts donnés au château d'Ouarville, entrant un jour sans façon dans le salon des concertants et se mettant à braire de toutes ses forces ; l'ours Colin du Jardin des Plantes qui, confronté à des visiteurs faisant mine de lui donner à manger sans lui lancer la moindre nourriture, pouvait s'armer d'un bâton et chercher à punir ceux qui s'étaient ainsi moqués de lui ; le gros chat angora des Chartreux de Paris sonnant trois jours de suite à la porte pour détourner l'attention du cuisinier afin de lui dérober un poisson ; la tortue Colas qui laissa pantois le compositeur Rameau la découvrant en extase à l'écoute d'une chanson.
 
De l'étonnement, avec l'expérience qui, menée au XVIIIe siècle par Leroy, auteur d'un des premiers ouvrages sur le comportement animal, démontra la capacité des pies à compter jusqu'à quatre ; le chien « médecin » de Ninon de Lenclos, nommé Raton, qui surveillait le moindre entremets que sa maîtresse s'apprêtait à consommer, permettant le fruit à discrétion mais arborant des yeux demi-ardents de colère au service du café ; ce rhinocéros qu'on vit à Paris en 1748, recevant avec plaisir la fumée de tabac qu'on lui soufflait, qui buvait par jour quatorze seaux d'eau, acceptait vin et bière mais refusait viande et poisson ; des loups élaborant une diversion destinée à tromper un berger pour s’en prendre à son troupeau ; un moineau nouant une solide amitié avec un chat et se laissant mourir de faim lorsque le félin rendit l'âme en tombant d’un quatrième étage, ce même sentiment liant un chien et un lion lors du transfert de la ménagerie de Versailles à Paris.
 
De la stupéfaction, avec ce singe que Charles Quint affrontait aux échecs et qui, recevant du prince un soufflet pour avoir gagné une partie, prit une autre fois la précaution de se couvrir la tête d’un coussin lorsqu'il se vit encore sur le point de l'emporter ; ce lézard ayant élu domicile dans une tour délabrée du château de Sturmberg et qu'un air de musique spécifique amenait à quitter son antre quelle que soit l'heure ; cette demi-douzaine de rats, qu'un Allemand de passage à Bourges en 1741 parvenait à faire sortir d'une boîte en les appelant nominativement pour accomplir une pirouette ; ce serpent qui, jaillissant d'un orme à côté duquel Philippe Auguste et Richard Cœur de Lion conféraient de la paix, faillit la compromettre quand les armées virent les deux protagonistes brandir l'épée pour le tuer.
 
De l'incrédulité, en découvrant un éléphant doué d'une intelligence et d'une sagacité extraordinaires, capable d'ourdir une vengeance à l'égard d'un tailleur qui s'était avisé de piquer sa trompe à l'aide d'une aiguille ; en apprenant que lors d'une assemblée convoquée par l'antipape Jean XXIII vers 1410, un gros hibou s'élança d'un coin de l'église et le regarda fixement en jetant des cris sinistres, Jean étant déposé quelques années plus tard au concile de Constance ; en observant qu'un cerf devant lequel on jetait un dé sur une table, était à même de frapper du pied autant de ois que le côté du dé marquait de points ; en songeant que le roi de Perse Sapor II, faisant le siège de Nisibie en 337, vit en un instant les trois quarts de son armée détruits par des moucherons.
 
228 pages / Format 12,7 x 20,3 cm
Prix : 22,90 €
Paru en 2023
 
LIVRAISON : Monde entier
(France métropolitaine : frais de port OFFERTS, livraison sous 72h)
 
 
 
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220 PAGES au format poche
laissant de côté robe et anatomie
des animaux pour ne s'occuper que
de leurs actions et de leurs raisonnements
 
Un ouvrage soulignant...
que les animaux comptent parmi eux
des prodiges de science et de talent,
et louant l'adresse et l'industrie
de certains dont les hommes s'inspirèrent
 
Des faits singuliers...
étayant les propos du naturaliste Pluche
affirmant au XVIIIe siècle que si les
animaux pouvaient former une société,
ils se gouverneraient beaucoup mieux
que les hommes
 
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